Nous sommes à un tournant de l’histoire où les conséquences du changement climatique commencent à avoir un impact fort sur la société et où il est impératif de trouver rapidement des solutions. Parmi celles-ci, décarboner la production d’électricité et sortir des combustibles fossiles pour les remplacer par des énergies renouvelables pourraient être une réponse. Pour la FFPA, accueillir Ib Vogt, qui se veut apporteur de solutions concrètes pour accélérer cette transition, est la suite logique de son développement.
Alexandre Bardet, Président de la FFPA, détail : « Ib Vogt, c’est 20 ans d’expérience dans le développement de projets solaires photovoltaïques de grande puissance qui aujourd’hui s’engage pour un développement fort de l’agrivoltaïsme en adhérant et en soutenant les valeurs portées par la FFPA. »
Il poursuit : « Ib Vogt travaille en particulier sur des projets permettant de valoriser les parcelles agricoles avec pour buts premiers de favoriser la pérennité des exploitations et soutenir leur viabilité en intégrant à leurs projets agricoles une installation photovolotaïque. Pour les agriculteurs du Conseil d’Administration, la méthodologie qu’emploi Ib Vogt dans la réalisation des projets correspond pleinement à la raison d’être de la fédération. »
L’exemple de Lagarde en Moselle
En Moselle, ib vogt développe depuis 2020 un projet d’agriPV de 36 MWc avec une exploitante agricole, Mme Wagner-Rettel, éleveuse d’ovins depuis 2005, et ayant déposé ces dernières années plusieurs déclarations à l’assurance pour aléas climatiques extrêmes. Elle est aujourd’hui confrontée à des problématiques d’autonomie alimentaire pour ses bêtes.
Pionnière dans l’agrivoltaïsme, elle s’est intéressée très tôt à ce domaine dont, pour elle, on ne parle pas assez et qui permet de continuer à exploiter ses terres sans en changer la destination. « Depuis 2003 les collines où je sème de l’herbe souffrent de la sécheresse. La terre qui est déjà argileuse, est brune, craquelée, et il m’arrive de ne faire qu’une seule coupe par an, ce qui n’est pas suffisant pour nourrir mes bêtes. J’avais déjà une toiture PV sur mes bâtiments agricoles, ce qui fait que je me suis tournée naturellement vers le solaire. Pour moi l’agrivoltaïsme est une bonne pratique, il y a quelques défis techniques à relever pour faire cohabiter une pratique agricole avec des panneaux solaires, comme trouver la bonne espèce d’herbe, calculer la densité de pâturage, … C’est un défi, mais je me suis toujours formée set je vais continuer à le faire. Pour moi il faut développer ce genre de projets car ils permettent de générer également des retombées pour la commune, la comcom et la région, et dans des territoires délaissés par l’industrie comme le nôtre, c’est important que ce genre de projets bénéficient à tous.»
Ainsi ib vogt entend accompagner, par l’intermédiaire de l’agriPV, les agriculteurs vers la résilience avec des surfaces agricoles résistantes aux aléas économiques, naturels et sanitaires . Adapté aux territoires et pouvant être des projets de grande ampleur, l’agriPV permet en effet une production d’énergie compétitive, participe à l’atteinte des objectifs de la PPE et est un outil de réponse aux enjeux de transitions énergétique, écologique, agricole et alimentaire.
ib vogt a également pour vocation, parmi ses actions futures, à développer des partenariats avec les acteurs locaux du secteur agricole (coopératives agricoles, collectifs d’agriculteurs, groupements de défense sanitaire, organismes de formation, organismes de recherche, projets alimentaires territoriaux …) et ainsi à participer, à travers le développement de ses centrales agrivoltaïques, à des actions telles que la formation et l’accompagnement à l’installation de Jeunes Agriculteurs, à la réduction de la pression parasitaire, ou encore au développement de filières alimentaires et de transformation locales.
