Le modèle défendu par la FFPA
Le modèle de la FFPA consiste à développer un mode d’exploitation viable, résilient face aux aléas climatiques et épisodes extrêmes qui se multiplient, compatible avec les objectifs de réduction des impacts sur les milieux naturels, de création d’une nouvelle biodiversité, et de lutte contre le changement et les aléas climatiques.
L’agrivoltaïsme prend alors tout son sens au regard d’une profession en quête de cap et de perspectives pour changer durablement ses pratiques et diversifier ses sources de revenus, dont on connaît la forte exposition économique aux phénomènes exogènes de plus en plus intenses (volatilité des prix des matières agricoles, changement climatique, etc.).
L’agrivoltaïsme représente une solution de nouvelle génération, tout à coup accessible à la profession agricole, lui permettant de concilier objectifs environnementaux et objectifs économiques de compétitivité, de mettre en œuvre sa transformation pour continuer à travailler, cultiver, élever, vivre.
En réalisant une coactivité sur le même sol, agricole et énergétique, l’agrivoltaïsme est une innovation en soi parce qu’elle participe activement aux grandes transitions espérées par les citoyens : alimentaire, agricole, énergétique, et de reconquête de la biodiversité.
La spécificité du modèle des projets développés au sein de la FFPA tient à son principe d’équité, attribuant à l’exploitant sa juste part financière de l’électricité solaire produite sur ses hectares et mise à disposition sur le marché privé de l’énergie. Un équilibre gagnant-gagnant dont les parties contractantes ne considèrent aucune des productions, l’agricole et le solaire, comme secondaire. Elles sont toutes les deux prioritaires. Et cette synergie de fonctionnement n’est possible que quand la réalité des deux projets, agricole et solaire, est avérée, crédible, pérenne.