La Fédération Française des Producteurs Agrivoltaïques et l’ensemble de ses adhérents adressent leurs félicitations aux membres du gouvernement nouvellement nommés par Madame la Première Ministre Elisabeth Borne.

Nous sommes heureux de constater que Monsieur Marc Fesneau demeure Ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire et avons confiance en ses compétences pour assurer les missions cruciales qui sont les siennes.

Nous saluons également le maintien de Mme Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition Energétique, la nomination de M Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, de Mme Bérangère Couillard, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie et de Mme Dominique Faure, Secrétaire d’Etat à la ruralité.

Alors que la transition écologique est la priorité du gouvernement, la FFPA entamera un dialogue auprès de tous les ministres concernés par les thématiques liées à l’agrivoltaisme (transitions alimentaire, agricole, écologique, économique, énergétique, sociétale) afin de développer cette pratique vertueuse, porteuse de sens, capable de participer efficacement à atteindre les objectifs fixés en matière de décarbonisation et de développement des énergies renouvelables.

Alors que Monsieur le Président de la République a évoqué l’agrivoltaïsme dans sa présentation de la Stratégie Energie 2050, et alors que ce gouvernement est constitué pour être un « gouvernement d’action », nous attendons un travail important sur la définition et le développement de l’agrivoltaïsme en France.

Pour la FFPA et l’ensemble de ses membres, l’agrivoltaïsme ne peut faire sens que si la priorité est accordée au foncier agricole et à la réalité du projet agricole sous les panneaux.

Dans ces conditions, la FFPA estime que l’agrivoltaïsme peut favoriser un modèle vertueux « de nouvelle génération », résilient aux aléas du bouleversement climatique, permettant de diversifier et de sécuriser les productions agricoles ainsi que les sources de revenus des exploitants, de créer un écosystème solidaire viable et durable, en phase avec les attentes des citoyens consommateurs et les objectifs d’aménagement des territoires eux-mêmes au défi de se transformer.

Dans le débat actuel des transitions–agricole, alimentaire, écologique, énergétique–, l’agrivoltaïsme représente un enjeu d’avenir, au cœur des choix que doivent faire les territoires pour réconcilier toutes les énergies et accélérer vers la neutralité carbone, pour innover et se protéger des effets du dérèglement climatique, pour se transformer et réduire la dépendance aux intrants, pour s’adapter et garantir la souveraineté alimentaire dans des logiques de circuits courts, pour s’assurer d’un développement économique harmonieux et remplir une continuelle mission de service public.

Pour atteindre les ambitions que porte l’agrivoltaïsme, nous saurons être un interlocuteur constructif, relais du savoir d’usage des agricultrices, des agriculteurs et de tous les acteurs engagés dans la réalisation des projets agrivoltaïques.

C’est pourquoi nous saluons également la proposition de loi au Sénat et nous irons à la rencontre de ses auteurs pour expliquer, concerter, convaincre. Nous sommes convaincus qu’il ne faut opposer aucune énergie ni forme d’agrivoltaïsme.

Nous faisons confiance aux institutions aux administrations et aux collectivités pour laisser le temps aux territoires d’expérimenter. A la seule condition que la priorité soit toujours celle du projet agricole.