Invitée à participer au SolarPlaza Agri-PV Summit du 21 septembre 2022 à Amsterdam, la Fédération Française des Producteurs Agrivoltaïques a pu partager sa vision de l’agrivoltaïsme face à un parterre d’acteurs européens de l’énergie.
Lors de sa participation à la table ronde intitulée « From sun to soil : choosing the right approach for an Agri-PV project » , Quentin Hans, chargé de développement et de communication de la FFPA, a présenté la définition élaborée par les membres de la fédération lors de sa participation ;
« Une pratique agricole durable et d’avenir permettant d’exploiter simultanément une production agricole ainsi qu’une production d’énergie photovoltaïque sur une même parcelle.
S’articulant pour et autour du projet agricole et respectant un état de l’art rigoureux, cette pratique permet une valeur ajoutée à l’activité agricole, la pérennisation des exploitations et facilite leur transmission en maintenant le statut agricole des parcelles grâce à une réversibilité des structures installées conformément aux à des dispositions légales préexistantes.
Adapté au territoire et pouvant être de grande ampleur, l’agrivoltaïsme permet une production d’énergie compétitive, participe à l’atteinte des objectifs de la PPE et est un outil de réponse aux enjeux des transitions énergétique, écologique, agricole et alimentaire. »
C’est cette définition que la FFPA présentera face aux législateurs dans le cadre du projet de loi d’accélération des énergies renouvelables.
Alors que les solutions techniques sont le cœur du sujet dans les autres pays européens et face aux réactions positives du public, une chose est sûre : les énergéticiens sont de plus en plus à l’écoute du monde agricole et de ses besoins.
Le président de la FFPA, Alexandre Bardet, commente : « être invité à la première édition du salon SolarPlaza dédiée à l’agrivoltaïsme montre que la FFPA est devenue un acteur incontournable de l’agrivoltaïsme et porte un discours qui suscite non seulement de l’intérêt mais surtout un bel enthousiasme. »
Il ajoute : « C’est évidemment une bonne nouvelle pour nous qui considérons que l’agrivoltaïsme, en plus d’être une pratique agricole qui offre une plus forte résilience économique aux exploitations agricole, doit également être une mission de service public permettant un accès à une énergie verte, produite localement».
Pour conclure, Alexandre Bardet rappel : « L’agrivoltaïsme est une pratique agricole qui a du sens. Mais elle doit avant tout se pratiquer et se construire pour et autour du projet agricole. Cette conviction que nous portons depuis le premier jour est une nécessité si nous voulons que le plus grand nombre de projets puissent se réaliser.»